Eco-PTZ : quelles règles vont changer le 1er juillet pour l'éco-Prêt à taux zéro

Rénovation énergétique : ce qui va changer pour l’éco-PTZ au 1er juillet

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Le 1er juillet 2025, de nouvelles règles relatives à l’éco-PTZ, ou éco-Prêt à taux zéro, vont entrer en vigueur. La liste des conditions applicables à ce type de financement des travaux de rénovation énergétique.

Pour aider les propriétaires à rénover leur logement et à en améliorer la performance thermique, plusieurs dispositifs d’aide existent. Parmi eux : l’éco-PTZ. Un éco-Prêt à taux zéro qui, comme son nom l’indique, permet de financer des travaux de rénovation énergétique sans avoir d’intérêts à payer. Pour en profiter, un certain nombre de conditions doivent néanmoins être respectées. Et au 1er juillet 2025, certains critères d’éligibilité à l’éco-PTZ vont évoluer

L’étude thermique remplacée par un audit énergétique

L’arrêté du 27 mars 2025 est venu modifier et harmoniser les règles d’octroi du prêt sans intérêt destiné à la rénovation énergétique des biens immobiliers. Résultat ? À compter du 1er juillet 2025, plusieurs évolutions vont devoir être prises en compte par les bénéficiaires de l’éco-PTZ et par les organismes distribuant ce type de financement. L’étude thermique va notamment être remplacée par un audit énergétique.

Pour rappel, l’audit énergétique est un type de diagnostic immobilier déjà obligatoire lors de la vente d’un logement pour lequel le Diagnostic de performance énergétique (DPE) affiche une classe F ou G. Le ministère de l’Economie rappelle qu’il s’agit d’un « état des lieux détaillé de la performance énergétique et environnementale d’un logement ». Son objectif ? Orienter les propriétaires vers les « travaux d’amélioration de la performance du logement concerné ».

Bon à savoir : un éco-PTZ peut être obtenu dans le cadre d’une rénovation ponctuelle ou globale de son logement, ou de la réhabilitation du système d’assainissement non-collectif.

Un niveau de performance énergétique après travaux clarifié

Les travaux à réaliser concernent un immeuble comportant plusieurs appartements ? Dans ce cas, les exigences relatives au niveau de performance énergétique atteint une fois la rénovation effectuée devront aboutir à une consommation « inférieure à 331 kWh/m² an ». L’article 10 de l’arrêté du 27 mars 2025 ajoute par ailleurs que le gain énergétique lié aux travaux entrepris devra être d’au moins 35 % par rapport au niveau de consommation d’énergie du bâtiment avant travaux.

Une harmonisation des matériaux utilisés avec MaPrimeRenov’

Pour permettre aux propriétaires d’obtenir plus facilement un éco-PTZ couplé à MaPrimeRenov’, l’arrêté du 27 mars 2025 a harmonisé le descriptif des matériaux et des travaux effectués. Par exemple, l’isolation des planchers de combles perdus devra être réalisée avec « un matériau d’isolation thermique possédant une résistance thermique supérieure ou égale à 7 m² K/W », ce qui est également le cas de MaPrimeRenov’. 

Cette uniformisation des règles vaut également pour d’autres types de travaux, notamment pour l’isolation thermique des murs extérieurs, des fenêtres, des portes d’entrée ainsi que pour le remplacement du système de chauffage et de production d’eau chaude. Les personnes envisageant d’améliorer la performance thermique de leur maison ou de leur appartement pourront donc profiter plus facilement d’un prêt sans intérêt pouvant atteindre les 50 000 € sur un maximum de 15 ans et de MaPrimeRenov’.

Données issues de : https://www.legifrance.gouv.fr/jorf/id/JORFTEXT000051391559