Alors qu’entre 2023 et 2024, les prix de l’immobilier ont diminué de près de 7 % (1), la tendance baissière s’est poursuivie en 2025. Des opportunités restent donc à saisir pour les acheteurs dans plusieurs villes de France. Explications.
Une baisse des prix encore sensible au 1er semestre 2025
La FNAIM – Fédération Nationale de l’Immobilier – suit de près l’évolution du marché et, pour 2025, le constat est clair (2). Si la baisse des prix semble légèrement s’atténuer en ce début de second semestre, elle demeure bien réelle et marquée. Les grandes et moyennes villes de France ont toutes subi des corrections, jusqu’à –5 % en un an seulement.
Dans le Sud-Ouest, après les années fastes post-Covid, les ventes ont nettement ralenti, chutant jusqu’à –30 % entre 2023 et 2024. Conséquence : les prix ont baissé. À Bordeaux, Limoges, Poitiers ou Toulouse, les prix ont reculé de 1 % à 3 % entre janvier 2024 et janvier 2025. En juin 2025, la baisse s’est poursuivie, de 1% à 2% en moyenne dans la région en comparaison avec juin 2024.
Le Grand Ouest et la Bretagne n’ont pas été épargnés par ce phénomène, bien au contraire. Entre janvier 2024 et janvier 2025, les prix ont reculé : –5,4 % à Nantes, –2,9 % à Angers, –3,6 % à Rennes et –2,6 % à Brest. En juin 2025, la FNAIM constatait encore une diminution moyenne de 1 % à 2 % dans toute la zone.
Et que dire de Lyon et de sa région ? La Cité des Gones a vu les prix des maisons et des appartements diminuer de près de 5% entre janvier 2024 et janvier 2025. Quant à Grenoble et Saint-Etienne, là aussi, les prix ont baissé, de 2% en moyenne.
Des opportunités sont encore à saisir pour les acheteurs
Pour les acheteurs comme pour les investisseurs, ces baisses devraient les inciter, voire les alerter, à se positionner rapidement. Plusieurs signaux laissent penser que la tendance baissière touche à sa fin et que les prix pourraient repartir à la hausse.
Premier indicateur : une augmentation de 2,5 % des ventes sur un an a été observée sur l’ensemble du territoire. Les stocks s’écoulent donc progressivement. De plus, les baisses successives des taux d’intérêt entre 2023 et janvier 2025 ont contribué à redynamiser le marché. À terme, ces deux facteurs pourraient créer une tension entre l’offre et la demande, entraînant mécaniquement une nouvelle hausse des prix.
D’ailleurs, plusieurs acteurs du secteur, la FNAIM en tête, estiment que les prix pourraient croître de 1 % en moyenne dès la rentrée 2025. Pour les acheteurs, il reste donc un créneau pour finaliser leur achat avant que les opportunités ne disparaissent.
Sources